Les droits au cœur de l’Alternative
Tout citoyen ou groupe de citoyens doit se préoccuper du respect des droits des personnes dans une société. Les droits ici concernés sont ceux de tout citoyen; ils sont fondés sur des principes de justice sociale, de liberté et d’égalité; ils sont garantis par les chartes des droits et libertés, le Code civil, le Code de procédure civile, et par différentes législations telle la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
Beaucoup de travail reste à faire et la place des personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale n’est jamais assurée et demeure fragile. Les personnes sont encore abusées dans leurs droits, leur crédibilité est à rebâtir continuellement, elles doivent demeurer vigilantes et être prêtes à revendiquer régulièrement leurs droits de parole et de participation citoyenne.
Et comme on le sait, elles sont encore trop souvent victimes de préjugés à cause de leur problématique de santé mentale, et ce, dans tous les domaines de leur vie.
Pour une vision plus respectueuse des droits, tout changement doit se faire avec l’implication active des personnes qui vivent un problème de santé mentale, le tout en continuité avec le principe de primauté de la personne. La promotion et la défense des droits des personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale est un des éléments de base de la philosophie et de l’approche alternative.
Dans toutes les régions du Québec existe un organisme de promotion et de défense des droits en santé mentale. À cela s’ajoutent les groupes d’entraide alternatifs qui adhèrent au mandat de promotion-vigilance des droits.
Plus de détails sur le site de l’AGIDD-SMQ, organisme avec qui le RRASMQ a adopté, en 2012, la déclaration commune «Pour un mouvement social alternatif en santé mentale».
*Source : Actes du colloque conjoint AGIDD-SMQ & RRASMQ, « Les Droits, l’Ailleurs et l’Autrement : Au cœur de nos principes… Au cœur de nos pratiques ! », Drummondville, 12 juin 2012.